Aurèle
Né en 1963 à Paris.
Vit et travaille à Paris et au Mexique.
Artiste autodidacte, Aurèle commença sa carrière artistique en 1985 avec la création du jaune de chrome n°2, baptisé International Aurèle Yellow (IAY) en hommage à l’International Klein Blue, étant un grand admirateur d’Yves Klein. Il se fit connaître du monde de l’art parisien à la fin des années 80 et était alors influencé par l’art industriel, par Warhol et par Léger, mais ressentit rapidement le besoin pressant de rompre avec les facilités révisionnistes des années 80.
En 1986, lors de son premier voyage à New York, il rencontre Andy Warhol et commence à travailler sur l’affichette du chien perdu Bob, the lost dog, rencontrée au hasard d’une rue.
En 1987, il rencontre Raymond Hains et découvre la poésie. Il fonde à New York le S.I.D.A (Service Industriel du Dollar Artistique), sélection de noms d’artistes appartenant au marché de l’art, ainsi que la revue Polazine (succession d’images instantanées reliées par une pensée) dont il publie 11 numéros dans l’année.
En 1988 débute sa série S.P.A (Symbole Pirate Ajouté - Sans Parler des Autres - Sans Prétention Aucune), parcours du chien Bob dans l’art contemporain et appropriation d’œuvres de Duchamp à Warhol.
« Son LostDog est une marque de fabrique, son jaune une couleur d’espoir.
Aurèle est le prototype d’une génération d’artistes sans complexes et sans état d’âme, une action de terrain plus qu’une simple posture artistique, une façon d’être plus qu’une façon de montrer.
L’artiste Aurèle (né en 1963) se reconnaît par un certain pouvoir d’affirmation.
Si un mot pouvait sans aucun doute définir son rapport au monde, un mot qui anime à la fois son œuvre et sa vie, ce serait : ACTION.
L’œuvre d’Aurèle prend l’apparence d’un combat : un combat pour l’Art autant qu’un combat pour la Vie. Artiste engagé, le travail d’Aurèle transmet un message d’urgence et de résistance aux maladies d’une époque dont son LostDog devient le symbole.
Aurèle développe, depuis plus de vingt-cinq ans, le même projet radical de dénonciation des errances modernes.
Son objectif : mobiliser les générations présentes et futures face aux guerres, aux épidémies, aux catastrophes écologiques, aux excès politiques et médiatiques, à la précarité et à l’exclusion, aux inégalités et à la surconsommation.
Dans l’univers d’Aurèle, l’art se confronte à la réalité et devient ainsi un véritable « miroir de la modernité ». »
Artiste international, il exposé dans des galeries du monde entier, notamment à Paris, Tokyo ou New York.
Six expositions personnelles d’Aurèle ont eu lieu à la galerie Lara Vincy : S.P.A. en 1989, Les Miroirs de la Modernité en 1990, SidaCosyKItsch en 1992, La vie en jaune en 2006, Chantons sous la pluie en 2011 et Be Water My Friend Be Water My Love en 2022.