Les “Lubies” de Pascal Le Coq sont des assemblages de détails vexillologiques, c'est-à-dire liés à l'étude des drapeaux, fondés sur les syllabes des toponymes qu'ils représentent. L'artiste explique sa démarche en partant souvent d'un mot apparemment ridicule, comme "dinde" ou « yeti", puis en cherchant les syllabes de ces mots dans des noms de pays. Cette technique permet des associations de formes et de couleurs qui défient les conventions habituelles de la création artistique. Par exemple, l'artiste crée une “Lubie” en associant les syllabes de "LUxembourg" et "zamBIE" pour former le mot « LUBIE ». En réinterprétant visuellement les noms de pays, les “Lubies” deviennent des œuvres qui transcendent les frontières culturelles et géographiques. Elles démontrent la capacité de l'art à créer des connexions inattendues et à remettre en question les perceptions traditionnelles de la représentation à travers l’exploration inventive de la vexillologie et de la couleur.

Ces œuvres, en plus d'être des métaphores visuelles, représentent les flux générés par la mondialisation. Elles offrent une occasion de revisiter l’histoire de la couleur à travers différents systèmes chromatiques actualisés.